Of course, world-building means creating everything—not only making things inside the world but also the surrounding world itself—the language, style, rules, and architecture.1
Dans son article titré “My website is a shifting house next to a river of knowledge. What could yours be?” 2, Laurel Schwulst nous parle de son expérience de l'enseignement du web design en relatant les potentielles pressions sociales induites par les technologies utilisées. En effet, les langages propres au web sont moins des outils propices à l'expérimentation à l'expression légère que des compétences acquises, bien acquises ou jamais acquises.
De plus, les dispositifs capitalistes inérents au monde, et donc au web, insuflent une certaines frénésie du partage. Les sites des réseaux sociaux, qui ont émergé dès le début des années 2000 et n'ont cessé d'étendre les usages de leurs dispositifs, se sont transformés en applications omniprésentes dans l'internet, le web et nos quotidiens. La temporalité – toujours plus immédiate – des publications de contenus sur internet a transformé le geste de l'adresse en action quasi-automatique et parfois subie. À l'instar de cette évolution des pratiques actives, le regard que nos portons sur ces contenus se distancie de la lecture de pages écrites et rejoint l'automatisme des déroulements infinis des mots et des images.
- Laurel Schwulst, “My website is a shifting house next to a river of knowledge. What could yours be?”, The Creative Independent, 2018 thecreativeindependent.com/essays/laurel-schwulst-my-website-is-a-shifting-house-next-to-a-river-of-knowledge-what-could-yours-be (consulté le 24/5/2023)
- ibid.